Thierry Berridi

Thierry Berridi : un berger face aux hauteurs

Chaque été, quand les vallées basques s’échauffent, Thierry Berridi prend le chemin des estives. Au pied du pic d’Orhy, sur les crêtes de Larrau, il passe plusieurs mois à veiller sur des milliers de brebis. Son quotidien est fait d’aube glacée, de longues heures de marche et de solitude, mais aussi d’une complicité indéfectible avec ses chiens.

Les matins au pas des brebis

La journée commence très tôt, parfois à cinq heures, frontale vissée sur la tête. Thierry part « à la couche » pour rassembler le troupeau. Puis, il « lance » les brebis, les laissant se disperser librement sur les pentes. Rien de figé, mais un équilibre fragile, que le berger surveille attentivement. Les limites invisibles des pâturages exigent vigilance et endurance.

Les épreuves de la montagne

La montagne ne se laisse pas dompter. Brouillard dense, orages soudains, journées sans horizon : l’estive impose ses lois. Thierry le dit lui-même : « Physiquement, ça va, mais mentalement, c’est parfois très dur. » La solitude est une compagne silencieuse, et les nerfs sont souvent mis à l’épreuve. Mais il y a aussi la récompense, après des jours de grisaille : ce moment où le soleil revient et inonde le paysage d’une lumière neuve.

Les chiens, alliés indispensables

Impossible d’imaginer ce métier sans les chiens. Dressés patiemment, ils sont ses véritables partenaires. « Un bon chien, c’est ton binôme. Sans eux, tu ne fais rien. » Leur précision dans les déplacements du troupeau impressionne. Et, une fois le travail accompli, ils restent libres, jamais attachés. « On n’attache pas les gens une fois qu’ils ont fini leur travail », dit-il avec une simplicité désarmante.

Une montagne partagée

Si les estives sont le domaine des bergers, elles sont aussi parcourues par les randonneurs. La cohabitation est parfois compliquée, surtout avec les chiens mal tenus. Thierry le rappelle sans colère mais avec fermeté : « Le problème, ce n’est pas le chien, c’est le maître. » La montagne est un espace commun, mais chacun doit y trouver sa place avec respect.

Une relève en marche

L’avenir du pastoralisme basque semble incertain, mais Thierry garde espoir. Il voit de plus en plus de femmes et de jeunes rejoindre les estives. Pour lui, le métier n’est pas une question de force, mais d’envie et de complicité avec les chiens. Sa motivation, il la résume en trois mots : « Pour les chiens, pour la nature, pour les bêtes. »

Crédits : @ https://www.paysbasque.net/histoire/lestive-au-coeur-du-pays-basque/ 

Une note personnelle

À travers ce portrait, je ne peux cacher une émotion particulière : celle de voir mon ami d’enfance avoir trouvé sa voie, en harmonie avec la montagne, les bêtes et ses chiens. Savoir qu’il a choisi une vie dure mais authentique me remplit de joie et d’admiration.    @berridit

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