L’akerbeltz est une figure mythologique du Pays Basque, et il est souvent associé au diable dans le contexte des croyances populaires et des traditions locales. Son nom dérive du basque « aker » qui signifie bouc et « beltz » qui signifie noir, d’où la représentation de cette figure mythique sous la forme d’un bouc noir.
Akerbeltz est souvent mentionné dans le cadre des cérémonies des sorcières basques, en particulier lors des Akelarre, qui sont des réunions ou assemblées nocturnes où les sorcières étaient censées se rassembler pour vénérer le diable et obtenir des pouvoirs surnaturels. Ces croyances et rituels étaient souvent associés à des pratiques magiques et des rites païens.
Il semble que l’Akerbeltz soit une figure complexe de la mythologie basque. Alors détaillons un peu :
Nom et Étymologie : « Aker » signifie « bouc » en basque. « Beltz » signifie « noir ». La figure est décrite comme un génie ou une divinité maléfique et souterraine, ressemblant à un bouc noir.
Attributions : Akerbeltz est associé à des notions de pouvoir et de protection sur les animaux d’élevage. Dans certaines maisons, un bouc noir (Akerbeltz) était conservé pour assurer la protection du bétail. Au fil du temps, Akerbeltz est devenu une divinité souterraine capable de commander des génies et de déclencher des tempêtes. Avec l’avènement du christianisme, Akerbeltz a été assimilé à une représentation du diable.
Pratiques religieuses : Akerbeltz était vénéré à l’Akelarre par des sorciers et des sorcières le lundi, mercredi et vendredi soir. Ces rassemblements étaient caractérisés par des danses et des offrandes de pain, d’œufs et d’argent à Akerbeltz. Ces pratiques étaient souvent associées à des mouvements clandestins et à des oppositions contre la religion chrétienne et l’état social.
Lieux de culte : Plus d’une quinzaine de lieux de culte liés à Akerbeltz ont été signalés en terres basques, les plus connu étant des Akelarre. Le village de Zugarramurdi est cité comme un lieu spécifique où les sorciers se rencontraient dans une grotte. Akelarre est décrit comme le lieu du sabbat, où Akerbeltz était le maître de cérémonie dans des soirées orgiaques avec les sorcières, associé au diable.
Procès de sorcellerie : Au XVIe et XVIIe siècle, des procès de sorcellerie ont eu lieu, mettant en lumière la notoriété particulière d’Akerbeltz et ses liens avec des pratiques considérées comme opposées à la religion chrétienne et à l’ordre social de l’époque.
Ces informations reflètent une partie de la richesse et de la complexité des croyances et pratiques associées à Akerbeltz dans la mythologie basque.
Il est important de noter que ces croyances sont issues du folklore et de la mythologie locale, et elles ont été influencées par des éléments culturels, religieux et historiques propres à la région du Pays Basque. Les Akelarre ont été souvent mal interprétés et associés à des accusations de sorcellerie durant certaines périodes de l’histoire, notamment pendant l’Inquisition. Aujourd’hui, ces histoires sont souvent considérées comme des éléments du patrimoine culturel et folklorique du Pays Basque.
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