Le mont Artzamendi est situé dans les Pyrénées-Atlantiques, au Pays Basque, sur la commune d’Itxassou. Il se trouve à la frontière avec l’Espagne et est le point culminant de la province du Labourd. Avec une altitude de 924 mètres, il surplombe la vallée de la Nive. Pour y accéder, il est possible d’emprunter les sentiers de randonnée qui mènent au sommet. La vue depuis le mont Artzamendi offre un panorama magnifique sur la région de la Nouvelle-Aquitaine, l’Espagne voisine et même la côte Atlantique. Au sommet, on peut également observer une construction en béton qui abritait autrefois une station hertzienne utilisée pour la liaison téléphonique France-Portugal. Depuis 1996, cette station a été réaménagée en balise au service de l’aviation civile.
A vos vélos, prêt, partez à l’attaque du mont Artzamendi :
L’Artzamendi est considéré comme l’une des ascensions les plus redoutables de France et attire de nombreux cyclistes amateurs en quête de sensations fortes. Bien que sa hauteur de 926 mètres ne soit pas particulièrement impressionnante, la difficulté de cette montée réside dans sa pente raide et ses pourcentages élevés. Comparé à l’Angliru, une montagne légendaire des Asturies en Espagne, l’Artzamendi offre un défi similaire mais sur une échelle plus réduite.
Il existe deux approches principales pour aborder cette montée de l’Artzamendi. La première est depuis le village d’Itxassou, en empruntant le célèbre Pas de Roland, tandis que la seconde est depuis la route menant à Espelette. Cette dernière option peut sembler plus audacieuse, car elle présente un mur abrupt d’un kilomètre et de longs passages atteignant des pentes de 20 %, ce qui peut mettre vos jambes à rude épreuve dès le départ. À vous de choisir l’approche qui convient le mieux à vos capacités. Les 3 derniers kilomètres de l’ascension du mont Artzamendi peuvent être particulièrement difficiles, et certains cyclistes la comparent à une véritable épreuve.
Lors de l’ascension par le Pas de Roland, vous longerez la rivière Nive dans un défilé pittoresque qui vaut le détour. Après avoir atteint le quartier Laxia, vous bifurquerez vers la droite et continuerez sur une petite route ombragée jusqu’à rejoindre la route venant d’Espelette. Avant d’arriver sur un premier plateau, vous ferez face à des rampes raides allant jusqu’à 15-20 %, donnant un avant-goût de ce qui vous attend.
Les 4 derniers kilomètres de l’ascension de l’Artzamendi présentent une pente moyenne de 12,5 %. Cette partie finale est assez brutale, avec des sections atteignant jusqu’à 20 % de dénivelé. Bien que cela puisse sembler être un véritable défi, il est important de noter que la route est en bon état et que les pourcentages ne dépassent pas les 20 %. Il est recommandé de choisir un braquet approprié et de se préparer mentalement pour cette montée intense.
Au sommet de l’Artzamendi, vous apercevrez une antenne et une boule blanche emblématique. Il s’agit en réalité d’une ancienne station hertzienne qui abrite désormais une balise utilisée pour l’aviation civile. Le panorama à 360 degrés depuis le sommet est spectaculaire, offrant une vue magnifique allant de la Côte Basque à la vallée d’Ossau. C’est un moment de bonheur et de contemplation pour les cyclistes qui ont réussi à gravir cette montagne mythique.
Bien que l’Artzamendi n’ait jamais été inclus dans une course officielle, il possède tous les atouts pour être une montée d’exception. Malgré sa difficulté, elle reste dans les limites du raisonnable.
Je vous le disais, l’Artzamendi est une montagne basque située au sud de la commune d’Itxassou, culminant à 926 mètres d’altitude. Elle est caractérisée par ses antennes et une boule blanche de l’aviation civile, ce qui lui a valu le surnom de « la montagne avec des oreilles ». Contrairement à une croyance répandue, elle n’est pas la montagne de l’ours, mais plutôt le « mont des vieilles pierres » avec des éboulis. On y trouve des meules taillées dans le grès, restes d’une époque où elles n’ont pu être descendues au village.
En 1963, la montagne a subi des changements importants avec la construction d’une route jusqu’à son sommet pour ériger un grand bâtiment et une station de liaison radioélectrique. Cette station, souvent mal comprise, a suscité diverses rumeurs, dont celle selon laquelle De Gaulle aurait construit ces radars pour surveiller une base américaine qui s’installait sur Goramendi en Baztan, suite au départ de la France de l’OTAN en 1964. En réalité, il s’agissait d’une station hertzienne assurant la liaison téléphonique France-Portugal.
La construction de la route a permis une meilleure desserte des riverains et des quartiers voisins tels que Berandotz et le secteur frontalier du col des Veaux. Cependant, elle a également entraîné l’arrivée de voitures sur des secteurs étroits et dangereux, ainsi qu’une fréquentation accrue du plateau de Berandotz, pouvant entraîner des dégradations du site.
Au fil du temps, les installations de la station hertzienne ont été remplacées par des satellites, et aujourd’hui, l’aviation civile utilise le sommet de l’Artzamendi avec une balise pour aider à la navigation aérienne.
Par ailleurs, il est à noter que le sommet de l’Artzamendi abrite une tourbière protégée où des carottages ont été effectués pour prélever des pollens très anciens, permettant ainsi d’étudier l’évolution environnementale de la région au fil des siècles.
crédits : @ https://www.decathlon-outdoor.com/fr-fr/inspire/france/randonnee-artzamendi-sur-le-sommet-du-labourd, https://fr.cyclingheroes.com/fr/blog/parcours-pays-basque-artzamendi,
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